Anesthésie générale
L’anesthésie générale provoque un état que vous pouvez comparer au sommeil
L’induction de l’anesthésie générale se fait la plus souvent par injection intraveineuse chez l’adulte.
Chez l’enfant, elle se fait en général par inhalation d’un gaz anesthésique.
Pendant l’intervention, l’anesthésie est entretenue le plus souvent par inhalation d’un gaz anesthésique que ce soit chez l’adulte ou chez l’enfant.
Groupement d’Anesthésie – Réanimation du Beaujolais
Immeuble La Passerelle
120 ancienne route de Beaujeu
69400 Arnas
Déroulement de l’intervention
Pendant l’anesthésie vous cessez de respirer seul et votre ventilation est assurée par une machine en fonction de votre poids et de votre âge. Le gaz est délivré dans vos poumons par l’intermédiaire soit d’une sonde d’intubation qui descend dans la trachée soit d’un masque laryngé placé derrière votre langue. Ils sont mis en place après induction de l’anesthésie et enlevés avant votre réveil.
Pour les endoscopies digestives (coloscopies, gastroscopies) ou bronchiques, l’anesthésie est entretenue par voie veineuse exclusive et se réalise en ventilation spontanée. Vous continuez donc de respirer et n’êtes pas soumis à une machine.
Au cours de l’anesthésie, le médecin anesthésiste et l’infirmier (ère) anesthésiste surveillent en permanence avec des appareils toutes les fonctions essentielles : pouls, tension, ECG, ventilation, oxygénation, concentration de gaz anesthésique.
Lorsque l’intervention est terminée, on cesse d’administrer le gaz d’anesthésie. Votre organisme va l’éliminer rapidement, ce qui permet en quelques minutes votre réveil.
Pour les endoscopies, on arrête l’injection d’agent hypnotique.
Vous êtes alors installés en salle de réveil (SSPI) qui est équipée du même matériel de contrôle que le bloc opératoire.
Vous y resterez sous le contrôle permanent d’infirmiers (ères) spécialisés jusqu’à votre réveil complet.
Vous retournerez alors dans votre chambre.
S’il s’agit d’une intervention complexe ou si votre état le nécessite, il peut s’avérer nécessaire de vous transférer en soins continus (situés au 2ème étage) afin d’assurer une surveillance plus étroite pendant le 24 ou 48 premières heures suivant l’opération.
Médicaments associés au gaz anesthésique
- un dérivé de morphine pour assurer la prise en charge de la douleur per opératoire
- parfois (chirurgie digestive, chirurgies lourdes), un curare qui assure le relâchement musculaire
- des antalgiques pour prévenir la douleur post opératoire
- des antibiotiques quand cela est nécessaire
Un patient en confiance,
Une anxiété maitrisée
Un unique anesthésiste en consultation et pour l’intervention
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